Condition climatique sur Omaha le 6 Juin 1944 :
"Tôt le matin du 6, le vent de nord-ouest responsable de l'ajournement du débarquement s'était calmé mais des mesures prises vers 6h30 montrent qu'un vent de 10 à 18 noeuds souffle toujours de la même direction. Le ciel présente une visibilité de l'ordre de 10 miles (environ 16 km). Dans la zone des bateaux de transport à 10 miles de la côte, les vagues atteignent de trois à six pieds de hauteur (0,90 à 1,80 mètre); ces vagues ont la même hauteur près de la côte d'Omaha; 50% des GI's vont souffrir du mal de mer... Un expert de la Navy qualifie le temps de peu favorable à un débarquement"
C'est pourtant dans ces conditions que le débarquement va avoir lieu.
Au alentour de 6h30, la première vague de la "Big Red One" (1ère division d'infanterie commandée par le Général Huebner) touchent le sable d'omaha, allant de Saintes-Honorine-des-Pertes (secteur Fox) jusqu'à la pointe de la Percée (secteur Charlie).
L'eau est très profonde à cet endroit et certains GI's doivent nager jusqu'au rivage. La mission de ces hommes est de prendre positions sur environ 6500 m de plages limitées à chaque extrémité par des falaises hautes de 30 m et de s'établir en arrière du littoral.
Cet assaut devait être soutenu par la mise à l'eau des embarcations et véhicules amphibies composés de chars shermans D.D ( Duplex Drive surnommé, Donald Duck...), mais malheureusement, à cause des intempéries et des tirs de contre offensive, seulement 2 sur 29 atteindront la plage.
De plus, la destructions des défenses allemandes par des bombardements aériens et navals a été très incomplète en raison de la mauvaise visibilité.
Dès lors, l'engagement est soudain et très dur. Tandis que les amphibies coulent, les troupes américaines tentent de débarquer sous un déluge de feu allemand, pris sous les feux croisés des armes automatiques et des mortiers. Les soldats allemands, âgés pour la plupart de 17 ans soutenus par des vétérans de Russie, visent et tirent calmement, attendant l'instant propice.
Dès lors, l'engagement est soudain et très dur. Tandis que les amphibies coulent, les troupes américaines tentent de débarquer sous un déluge de feu allemand, pris sous les feux croisés des armes automatiques et des mortiers. Les soldats allemands, âgés pour la plupart de 17 ans soutenus par des vétérans de Russie, visent et tirent calmement, attendant l'instant propice.
Coincées entre l'eau et le mur de béton et difficilement appuyées par l'infanterie navale, les unités américaines subissent des pertes énormes. Une heure après avoir pris pied sur la plage, la situation est inquiétante. Au alentour de 9h00, le général Omar Bradley envisage même un moment de stopper les opérations. C'et alors que le colonel George Taylor, du 16ème régiment d'infanterie s'écrie : "Il y a deux sortes d'individus qui restent sur la plage ! Les morts et ceux qui vont mourir ! Foutons le camp en vitesse !"
Puis, il ordonne à nouveau un pilonnage intensif des défenses allemandes par la flotte, ce qui permettra à ses soldats de progresser. Après quelques heures acharnées de combat, ils réussiront, grâce également au sapeur du génie qui dégagèrent touts les principaux obstacles de la plage, à établir une tête de pont d'environ 2 km de profondeur mais au prix terrible de 3000 tués et autant de blessés ou disparus sous les flots. Omaha beach est devenues en quelques heures Bloody Omaha...(Omaha la Sanglante).
Puis, il ordonne à nouveau un pilonnage intensif des défenses allemandes par la flotte, ce qui permettra à ses soldats de progresser. Après quelques heures acharnées de combat, ils réussiront, grâce également au sapeur du génie qui dégagèrent touts les principaux obstacles de la plage, à établir une tête de pont d'environ 2 km de profondeur mais au prix terrible de 3000 tués et autant de blessés ou disparus sous les flots. Omaha beach est devenues en quelques heures Bloody Omaha...(Omaha la Sanglante).
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